G-NSWF021HVM google.com, pub-5281066121978782, DIRECT, f08c47fec0942fa0 Victor Hugo et Gustave Flaubert

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Dans un club culturel tranquille, Victor Hugo et
 Gustave Flaubert étaient assis à une grande table, entourés de l'odeur des livres et des discussions des autres écrivains. L'atmosphère était quelque peu tendue, et leur débat devenait de plus en plus passionné. Chacun tenait fermement à ses concepts littéraires, convaincu d'être celui qui détenait la vérité la plus juste.

Victor Hugo (souriant, d'une voix enthousiaste) : "La littérature, mon ami, doit refléter la grandeur de l'âme humaine et sa beauté. Nous, écrivains, sommes appelés à ouvrir des fenêtres sur le monde afin que le lecteur puisse ressentir la profondeur des émotions, de l'imaginaire, et de l'héroïsme. Prenez Notre-Dame de Paris par exemple; ce livre ne montre pas seulement la réalité sombre, mais met en avant l'espoir. La littérature ne doit pas être simplement un miroir du monde, mais un outil pour le changer."

Gustave Flaubert (avec une touche de condescendance, parlant d'une voix calme) : "Mais crois-tu vraiment que l'art doit toujours être ainsi, rempli de ces émotions exaltées ? L'art doit être un moyen de rechercher la vérité, pas de l'embellir avec des fictions. Je crois que l'art ne doit pas être une forme de divertissement ou une évasion de la réalité. Il doit montrer la réalité telle qu'elle est, avec toute sa cruauté et sa clarté. Madame Bovary en est un exemple parfait. Une femme qui cherche le bonheur ailleurs, mais qui échoue. Voilà la vraie réalité, et c'est ce que la littérature doit refléter."

Victor Hugo (visiblement contrarié, agitant les mains) : "Tu ignores beaucoup de choses, Gustave. L'homme n'est pas qu'un simple être matériel ; il porte en lui des rêves et des aspirations. Si nous négligeons ces dimensions humaines, alors nous faisons de la littérature une chose froide et dépourvue de sens. Prenons Les Misérables, un livre qui montre la misère humaine tout en insufflant l'espoir. Quelle valeur aurait la vie si elle n'avait pas un sens plus profond que la simple cruauté du réel ?"

Gustave Flaubert (avec un sourire en coin, ajustant ses lunettes) : "Peut-être que tu as besoin de cet espoir, mais moi, je ne le vois pas. La littérature doit refléter la réalité telle qu'elle est, et non l'embellir ou la transformer. Je ne crois pas aux héros surnaturels ou aux drames émotionnels sans fondement. Dans Madame Bovary, il était préférable de voir les personnages tels qu'ils sont : incomplets, à la recherche de fausses significations, et se retrouvant dans des situations tragiques. C'est la réalité, et c'est de cela que la littérature doit parler."

Victor Hugo (avec compassion, posant une main sur son cœur) : "Mais, Gustave, pourquoi te refuser de montrer la beauté de l'homme ? Pourquoi réduire la littérature à une simple représentation d'une vie morne et désespérée ? Nous, écrivains, devons montrer l'âme humaine sous son meilleur jour, même lorsque la souffrance est présente, car c'est dans la souffrance que réside la beauté, et c'est là que naît l'espoir."

Gustave Flaubert (d'un ton ferme, le regardant dans les yeux) : "Mais, au fond, à quoi sert l'espoir s'il est fondé sur des illusions ? La littérature ne doit pas être une leçon morale ou un sermon. Elle doit être sérieuse, elle doit rechercher la vérité douloureuse que nous vivons, même si cette vérité est déprimante. Si nous ne traitons pas la réalité telle qu'elle est, comment l'homme peut-il évoluer ?"

Victor Hugo (avec gravité, haussant légèrement la voix) : "Le réel n'est pas tout, Gustave. L'homme a des dimensions plus profondes que ces vérités cruelles que tu tentes de lui imposer. Nous avons besoin de rêver, d'espérer, de croire que l'homme peut changer son destin. Si nous ignorons cela, alors la littérature devient simplement un rapport, rien de plus."

Gustave Flaubert (calme, avec un sourire subtil) : "Je ne dirais pas que tu as tort, mais peut-être que tu vois la littérature sous un autre angle. Permets-moi de te dire que l'art qui ignore la réalité est un art qui crée une bulle, et quand cette bulle éclate, il ne reste plus rien que la ruine."

Victor Hugo (profondément, baissant un instant les yeux, puis les levant) : "Peut-être, mais si nous ne croyons pas au pouvoir de la littérature de changer le monde, quel en serait le sens ?"

Gustave Flaubert (souriant légèrement) : "Chacun de nous a sa propre voie dans l'art, mon cher Victor. Nous cherchons la vérité de manière différente."

Et dans ce moment, tous deux restèrent silencieux, réfléchissant à leurs idées, tandis que les voix des autres débats les entouraient.
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« Un grand rêve commence par un petit rêve. » - Disney

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